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 real eyes; realise; real lies . ø JONAH

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P. Flynn Crowley
P. Flynn Crowley
ALPHA

à princeton depuis : 07/12/2013
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MessageSujet: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyLun 9 Déc - 22:59

- real eyes; realise; real lies -

Il y a certaines expressions qui n'ont pas besoin qu'on les analyse pour comprendre ce qu'elles veulent dire, ce qu'elles ont comme effet. On dit que la trahison laisse un goût amer à celui qui est trahi. Et pour la peine, Flynn pouvait presque sentir ce sentiment dans la gorgée de café qu'il prenait alors au moment où un de ses amis -également ami avec Jonah- lui disait qu'il l'avait vu en charmante compagnie à la fête où il lui avait dit qu'il n'irait pas, prétextant se sentir mal. Il lui avait mentit, effrontément, sans le moindre remords en plus. Pour pouvoir aller draguer tranquillement. Vous me direz, Jonah n'avait aucun compte à lui rendre, non aucun. Et s'il lui aurait tout simplement dit ce qu'il voulait faire, la pilule serait passée. Bien plus facilement que maintenant. Car Flynn était habitué à supporter ça. De voir son meilleur ami aller de filles en filles. Depuis le temps, il savait comment maintenir ce masque d'indifférence qu'il devait revêtir pour ne pas qu'on puisse voir ce qu'il ressentait vraiment pour lui. Mais là... Qu'il s'abaisse à ce genre de choses avec lui, ça faisait mal. Vraiment très mal. Bien plus que de raison en tout cas.

Mais il n'allait pas s'en sortir comme ça. Trop facile de croire que ses actes n'auraient pas de conséquences. Deux jours plus tard, il sortait du dernier cours de sa journée. Habituellement très attentif en cours, aujourd'hui tout lui était paru sans importance. Il était présent dans cet amphi, mais son esprit lui était ailleurs. Et pas dans le plus plaisant des endroits. Les mêmes questions se pressaient dans sa tête depuis l'autre soir. Pourquoi avait-il eut besoin de lui mentir de la sorte ? Pourquoi avait-il eut besoin d'en arriver là, avec lui, son meilleur ami qui avait déjà du faire tellement de sacrifices pour rester à ses côtés ? Pourquoi ? Un mot qu'il détestait depuis l'enfance car il était à l'origine du plus grand drame de sa vie à ce jour. L'abandon de sa mère. Cette blessure qu'il ne parvenait toujours pas à guérir même après autant d'années passées. Et ça Jonah le savait, combien cet épisode là de la vie de Flynn était difficile pour lui. Ce qui rendait cette trahison encore plus cruelle à ses yeux. Sortant son portable de sa poche, il composa le numéro de Jonah. Il n'allait pas lui exploser à la figure, pas encore. Pas au téléphone. Il voulait l'avoir face à lui, pour qu'il ne puisse pas fuir cette conversation. Aussi pénible serait-elle.

Marchant en direction des dortoirs des Zeta pour se rendre dans la chambre de Jonah, il entendit que ce dernier décrochait enfin. « Salut. C'est moi, je viens aux nouvelles pour savoir si ça va mieux. » Oh sa réponse il l'avait déjà bien entendu, mais il voulait voir jusqu'où Jonah s'enfoncerait dans son mensonge. Il savait bien que ça n'était qu'une nouvelle conquête pour tenter de se voiler la face sur toute leur histoire mais l'idée qu'à présent il trouve normal de lui mentir pour le faire le mettait en rogne. Qu'il court à droite et à gauche, qu'il change de filles comme de chemises, il pouvait s'y faire. Lui aussi en faisait autant après tout. Mais ça n'était pas là où le bas blesse. Non, c'était le mensonge. Flynn n'était pas dupe, tout le monde mentait. Certains mensonges étaient même nécessaires parfois, parce qu'ils permettaient de faire le bien, ou en tout cas d'essayer de protéger les gens un minimum. Mais pas celui-là. Non, celui-ci lui restait au travers de la gorge et ça ne laissait rien présager de bon pour la suite.


Dernière édition par P. Flynn Crowley le Ven 13 Déc - 10:56, édité 1 fois
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Jonah Kelevra
Jonah Kelevra
ZETA

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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyMar 10 Déc - 13:09


Cela allait faire trois jours qu'il n'avait pas vu Flynn, son meilleur ami, et ce dernier commençait déjà à lui manquer. certes le campus était grand, mais en général ils trouvaient toujours du temps pour se voir, il aimait ces moments-là, passer du temps avec lui. Jonah avait été bien occupé ces trois derniers jours, entre la soirée chez les Beta, les activités sportives et les cours de droit qui lui avaient prit pas mal de temps le pauvre Jonah n'avait eu le temps de rien. Il avait attaqué ses lèvres à grands coups de dents, il n'avait eu de cesse de les torturer toute la sainte journée, parce qu'il était contrarié, parce qu'il avait mentit à son meilleur ami et qu'il savait parfaitement que ce dernier finirait par l'apprendre, tout se sait tôt ou tard, mais il n'en était pas là. Bien qu'il était conscient que mentir à Flynn n'avait pas été la meilleure des solutions, il n'avait pas pu s'empêcher de lui cacher le fait qu'il comptait y aller, qu'il était allé et avec une autre. Toute la journée il avait été distant avec tout le monde, s'enfermant dans sa petite bulle d'indifférence, enfin d'extérieur parce que dans le fond son estomac se tordait à l'idée qu'ils devaient se voir ce soir et l'idée même de s'enfoncer dans son mensonge ne plaisait pas à Jonah, quand il y pensait il ne pouvait s'empêcher de frotter son front du bout des doigts la tête et la mine basse. Con. Voilà il se sentait con et très mal, il se demandait encore pourquoi il lui avait mentit, pourquoi il avait refusé de lui dire qu'il irait à cette soirée de merde avec cette fille rencontrée sur le campus, qu'il a alpagué dans les couloirs. Il en venait même à se demander quand est-ce que son sexe arrêterait d'en faire des siennes.

Sac de sport à l'épaule, le corps fraîchement douché il avait finit par rentrer à la résidence, la journée semblait avoir duré plus d'une année. Même sur le terrain de basket-ball, il avait joué en solo, oubliant les membres de son équipe qui n'avaient eu de cesse de lui faire des reproches sur son comportement, l'entraîneur s'y était mit, las et blasé il avait acquiéçer à chacune de ces remarques qui ne l'atteignaient pas, elles entraient par une oreille et sortaient par l'autre. Il avait roulé des yeux et s'était quelques peu montré agressif avec certain membres de l'équipe sans le vouloir, à la fin de l'entraînement il avait tous les gars du basket sur le dos, mais il n'avait qu'une hâte lui, retourner dans les dortoir, être tranquille et fumer quinze cigarettes, si ce n'est autre chose pour se détendre enfin et décompresser, se détacher de tout ça. La résidence était bien calme, s'en était presque inquiétant, mais l'immense israélien n'y prêta pas attention et monta dans sa chambrée. Il balançait son sac de sport dans un coin avant de déposer son ordinateur portable sur le bureau près de son lit, se penchant pour ouvrir la fenêtre qui donnait vue sur les allées de l'université. Il faisait craquer sa nuque avant d'ôter sa veste et son écharpe pour s'installer au bureau afin de se rouler une cigarette de cannabis, il avait même lancé la musique sur son téléphone.

Il allumait sa cigarette magique assis sur le bureau en bois, près de la fenêtre bien ouverte, le dos collé à l'encadrure de cette dernière, le bras pendant à l'extérieur. Il chantait le morceau joué par son téléphone en secouant la tête avant de réaliser que cette chanson-là, c'était la sonnerie qu'il avait donné aux appels de Flynn, il secouait la tête et attrapait son téléphone de sa main libre avant de le porter à son oreille, s'étouffant à demis en décrochant. Le ton qu'employait le petit brun n'était pas des plus joyeux, Jonah entendait bien dans la voix de ce dernier que quelque chose n'allait pas, il grimaçait légèrement, se mettant de nouveau à attaquer ses lèvres, laissant un épais nuage de fumé sortir de sa bouche alors qu'il s'étouffait avec. Il avalait sa salive les larmes aux yeux, sa quinte de toux l'aiderait peu être à crédibiliser le fait qu'il ne se sente pas bien, il ne sentait surtout pas d'humeur à lui mentir en le regardant dans les yeux surtout. Mentir au téléphone c'est une chose bien plus facile que de lui mentir de vive voix, parce que ça il en était incapable. « Oh, salut Flynn... ! » avait-il dit d'un air faussement surpris, il fermait les yeux un instant en passant l'ongle de son pouce sur ses lèvres avant de prendre une bouffée sur sa cigarette magique avant de se mordre l'intérieur de la joue. « Toujours malade comme tu peux l'entendre ! » dit-il sur le même ton en lâchant un petit rire idiot juste derrière. Il recrachais la fumée loin du micro du téléphone avant d'ajouter. « On m'a mit en quarantaine, je suis radioactif ces jours-ci. » continuait-il en tapotant sa cendre contre le bord de la fenêtre, Ô grand Dieu non, il n'était pas prêt à le voir, il n'était pas préparé à ça, incapable de le mentir et presque persuadé que s'ils se voyaient plus tard dans la semaine ses remords passeraient, quel con. « Samedi j'irais surement mieux, on a qu'a se voir samedi ! On ira dans le bar dont je t'ai parlé hein, désolé, mais faut que je me repose là. » s'était-il empressé d'ajouter avant de raccrocher, balançant son téléphone sur le bureau, comme-ci ce dernier lui avait brûler l'oreille et la main. Il ne put s'empêcher de se ronger la peau de son pouce, dieu qu'il s'en voulait, il s'en voulait d'être aussi con.
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P. Flynn Crowley
P. Flynn Crowley
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyVen 13 Déc - 10:55

- real eyes; realise; real lies -

Il avait le temps de ruminer tout ça dans sa tête. Trop de temps sans doute. De longues heures à se demander pourquoi son meilleur ami avait pu lui faire ça sans trouver de réponses. Et s'il y avait bien une chose qu'il détestait par-dessus tout c'était d'être dans un tel état. Ça le faisait remonter en arrière, à une période de sa vie qu'il préférait oublier sans y parvenir. Comment vouliez-vous qu'il y arrive de toute façon ? Seriez-vous capable vous, d'oublier que votre propre mère a préféré partir sans préavis plutôt que de rester avec vous alors que vous n'aviez même pas encore dix ans ? Non, la réponse est non, ceux affirmant le contraire sont des menteurs de premier ordre. Et franchement, depuis quand monsieur Kelevra avait-il besoin de faire ça pour sauter sur tout ce qui bougeait ? C'était bien une première n'empêche. Ils se disaient tout fut un temps, vraiment tout. Mais bien sûr, les choses avaient évoluées entre eux depuis même si aucun n'avait agit pour autant. Car aucun d'eux ne voulait faire ce pas de plus, celui qui changerait sûrement tout entre eux. Même si c'était dans le fond ce que chacun désirait le plus au monde. Une preuve de plus que l'amour rendait aveugle mais aussi et surtout très con.

Une chose était certaine, Flynn obtiendrait des réponses cette fois-ci. Tôt ou tard. L'habituelle capacité de notre jeune homme à laisser couler s'était évanouie à présent. Le sujet le touchait de trop près pour qu'il puisse nonchalamment se contenter de passer à autre chose. Parce qu'il s'agissait de Jonah, tout simplement. Au fil du temps, cet imbécile était devenu vital à sa survie. Il était le seul à réellement le comprendre et à le connaître, à savoir pourquoi il était comme il était. Et la réciproque était valable aussi. Ils avaient tout partagé ou presque pendant plus de dix ans alors oui, il était en droit d'exiger de lui des réponses. Ce qu'il comptait bien faire ce soir même puisqu'ils étaient censés se retrouver pour sortir. En attendant, il ruminait. Lui qui était en psycho, il savait très bien pourquoi tout ça l'emmerdait au plus haut point, mais comme le veut l'expression, ce sont toujours les cordonniers les plus mal chaussés. Alors lui qui avait pour habitude d'analyser le comportement et les actions des autres de façon impartiale, il ne pouvait justement pas faire preuve du même recul nécessaire sur tout ça vu qu'il était l'un des principaux intéressés dans l'affaire. Et c'était frustrant. Terriblement frustrant pour lui parce que comme dit plus haut, tout ça faisait remonter en lui de mauvais souvenirs.

Marchant toujours en direction des dortoirs de la confrérie, il attendait que Jonah décroche, histoire de voir aussi s'il continuerait à s'enfoncer dans son mensonge. Et il ne tarda pas bien longtemps à en avoir confirmation d'ailleurs. Ainsi donc il serait encore malade ? Et contagieux à l'entendre. « Pauvre de toi. » lâcha-t-il sans la moindre trace de compassion dans la voix pourtant. Mais il ne s'attendait pas à ce qu'il l’envoie balader de cette façon, prétextant qu'il devait se reposer et qu'ils se reverraient samedi quoi qu'il arrive. Non mais il croyait vraiment s'en sortir comme ça, avec une excuse aussi bidon ? Il le prenait pour une de ces nanas décérébrées qu'il ramenait de soirée ou quoi ? Ça ne lui donnait que plus envie de venir le pourrir sur place. Ce qu'il fit d'ailleurs, après avoir raccroché -ou plutôt après s'être fait raccroché au nez-, Flynn entrait dans le bâtiment abritant la confrérie des Zeta, montrant quatre à quatre les marches menant au dortoir où se trouvait sans aucun doute Jonah. Arrivé devant la porte, il inspira un grand coup, histoire de calmer sa colère du mieux qu'il le pouvait puis il ouvrit la porte à la volée. « La quarantaine est levée. » annonça-t-il en entrant. Il allait devoir lui faire face à présent, car la seule autre sortie, hormis la porte devant laquelle il se trouvait était la fenêtre où il se trouvait. Donc à moins de sauter par celle-ci à ses risques et périls, il devrait bien faire avec Flynn.
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Jonah Kelevra
Jonah Kelevra
ZETA

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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyVen 13 Déc - 16:59


Les bruits de pas dans l'escalier ne l'avaient pas surpris, c'est à peine s'il y avait fait attention en fait. C'est une résidence universitaire et bon nombre d'élèves y circulent, il était donc resté près de sa fenêtre à fumer comme un hippie, fixant un point imaginaire, légèrement à l'ouest. Il soufflait une épaisse fumé sur le foyer de sa cigarette pour le raviver, il le fixait longuement avant de le remettre dans sa bouche, et dans la chambre, l'odeur s'était quand même installée bien qu'il ait prit les précautions nécessaires afin que l'odeur reste discrète, tous les étudiants ne fument pas, et pas sur que dans le règlement de la bâtisse la drogue soit autorisée. Il pensait même s'en faire un autre pour faire oublier à son esprit ce qu'il venait de faire, Jonah aurait aimé balancer ses jambes comme le font les enfants avec leurs jambes si petites qu'elles ne touchent pas le sol lorsqu'ils sont assis, mais lui, lui il était bien trop grand et ses jambes touchaient le sol, ses pieds étaient bien à plat par terre.  Il avait même été chercher son téléphone, tendant son long bras afin de l'attraper d'un geste simple pour finir par le coincer entre ses cuisses, ça le torturait déjà, double mensonge plus un refus de visite, bordel à cul, ce qu'il lui manquait, ça n'arrivait pas souvent à ces deux-là de ne pas se voir, et en général, en une journée il arrivait à Jonah de craquer, de rater un cours juste pour voir son meilleur ami, même si ce n'est que pour une dizaine de minutes, peu lui importait. Ils se sont disputés une fois, une seule fois et ça a été une des pires périodes de la vie de Jonah qui était incapable de vivre sans lui, naturellement, lui, c'était de sa faute à lui, Flynn n'avait été qu'une victime et il lui avait demandé de lui pardonner son erreur, de prendre le temps de le lui pardonner parce qu'il ne pouvait vivre sans lui et encore moins sans son pardon. Cette dispute fut comme une rupture amoureuse, la première que l'on vit, vous savez, il était anéantit et s'en voulait énormément, Jonah ne serait rien sans lui.

Il se mit alors à repenser au moment où le petit brun au yeux bleus lui avait annoncé que lui aussi irait à Princeton, puisque il faut bien l'admettre, le Kelevra n'a jamais pensé un seul instant passer sa vie loin de son petit brun à cheveux bouclés et au moment de choisir l'université dans laquelle il irait étudier il était paniqué, il paniquait à l'idée de devoir faire ses études à plus de mille miles de sa moitié, de son âme sœur, de son meilleur ami. Pourquoi en était-il arrivé là ? Il se le demandait, c'était une question qui revenait le hanter assez souvent ces derniers temps, il faut dire aussi qu'il faisait vraiment n'importe quoi, il se comportait clairement comme une merde avec la personne qui comptait le plus pour lui en ce bas monde. Pour tout vous dire si Flynn lui demandait de sauter du haut du toit de sa résidence cet abrutis serait capable de le faire, juste pour l'amuser, juste pour le faire sourire et en rire encore pendant vingt ans. La devise de Jonah : « Si tu sautes, je saute et si tu tombes, je te ramasse. » Inconsciemment il avait fumer plus de la moitié de sa cigarette magique qui faisait son effet puisque il se perdait dans ses pensés, ses yeux devenus brillants fixaient son téléphone toujours coincé entre ses cuisses alors qu'il s'était adossé près de la fenêtre.

La porte venait de s'ouvrir, si rapidement et bruyamment que dans un sursaut il fit tomber son téléphone et son joint. Il regardait alternativement en direction de la porte, là où se trouvait Flynn, et le sol où sa cigarette fumait encore et son téléphone gisait non-loin. Ses yeux étaient grands ouverts, alors que son cœur battait à mille à l'heure, encore surpris. Fin de la quarantaine, tu m'étonnes et fin des haricots pour Jonah le géant. Il se penchait, tout en fixant son ami d'un air peu fier, mais néanmoins assuré pour ramasser le tout d'un simple geste pour en profiter pour jeter son presque mégot par la fenêtre avant de baisser un peu la vitre. « Flynn, qu'est-ce que tu fais là ? » lui demanda t-il en s'avançant vers son ami, s'appliquant afin que son stress ne transparaisse pas. Oui il était stressé, très stressé, parce qu'il savait, il savait parfaitement qu'il ne pourrait pas lui mentir plus longtemps. « T'as pas peur d'être contaminé, c'est là qu'on reconnaît les vrais amis ! » continuait-il sur le ton de la plaisanterie en souriant légèrement, toujours faussement sur de lui. Il ne se cachait jamais derrière son masque d'habitude avec lui et ça lui faisait mal d'être obligé de jouer cette carte là avec lui, carte qui ne fonctionnerait pas, et il le savait parfaitement. « Tu veux une bière peut-être ? » Jonah arrivait à lire dans les yeux de Flynn, il voyait bien que quelque chose n'allait, qu'il savait tout, qu'il savait qu'il avait mentis et l'israélien commençait à avoir chaud, très chaud. L'envie de sauter par la fenêtre lui vint, mais à cette hauteur là il se casserait la jambe, ne pourrait plus faire de sport et ça n'arrangerait rien. « Tu t'es fais discret ces derniers jours, t'aurais pu passer me voir avant quand même. » ajoutait-il en passant une main sur son visage avant de glisser son téléphone dans sa poche, serait-il en train d'essayer de lui faire à l'envers ? La traduction de cette phrase est : « Tu m'as manqué tête de nœud, reste avec moi, j'suis qu'un con. » enfin, à peu de choses près. Intérieurement il attendait de s'en prendre plein la gueule et tentait de s'y préparer.  
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P. Flynn Crowley
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptySam 14 Déc - 14:02

- real eyes; realise; real lies -

L'effet de surprise serait de son côté, il le savait. Les allées et venues dans un tel bâtiment, c'était pour ainsi dire le lot quotidien puisque tous les étudiants de la confrérie -et les autres, la preuve- pouvaient circuler ici librement et à toute heure. Pas de risque donc que Jonah puisse pensait que les pas qu'il entendait puisse appartenir à Flynn. C'était retors, il l'admettait, de le prendre ainsi par surprise mais vu la situation, on ne pouvait pas réellement l'en blâmer non plus, pas vrai ? Mettez-vous à sa place deux secondes aussi. Réaliser que votre propre meilleur ami -et peut-être un peu plus- vous a mentit sans hésitation pour aller fricoter avec une autre alors que vous deviez aller ensemble à cette fête, il y a de quoi se mettre en rogne. Surtout quand on savait la véritable nature des sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre dans le fond. Et ce qui l'emmerdait le plus en fait, c'était qu'il estimait au moins avoir droit à ce qu'il soit franc avec lui. Il n'attendait pas qu'il change du tout au tout, qu'il se range et que tout ce passe bien entre eux. Ca non, il n'y comptait pas trop. Mais depuis toutes ces années et avec tout ce qu'il avait pu faire par le passé pour lui, pour lui uniquement, il méritait bien au moins que Jonah ne le prenne pas pour un con. Il était son meilleur ami, bordel. Pas un simple type avec qui il traînait en cours ou un pote de bar. Il avait été là pour lui quand il en avait besoin, quand ça n'allait pas fort avec son père et pour le reste aussi. Leur amitié était donc à ce point fragile à présent pour qu'un truc pareil se produise ? Visiblement oui et ça lui faisait mal d'admettre que c'était pourtant la réalité.

A présent, une citation lui revenait à l'esprit sans arrêt. Ce n'était certes pas un grand penseur au sens académique et commun du terme mais à sa façon, il était un maître à penser malgré tout. De qui il voulait bien parler ? Oh d'un chanteur connu pour ses chansons et son amour d'une certaine plante illégale dans bien des pays de ce monde. Oui, je parle bien sûr de ce cher Bob Marley. Ce dernier a dit: "La vérité est que tout le monde te fera du mal. Tu as juste à trouver ceux qui valent qu'on souffre pour eux." Et en ce moment, Flynn se demandait bien justement s'il ne s'était pas trompé en croyant que Jonah faisait partie de ceux qui en valaient la peine. Avec un tel comportement, il y avait de quoi en douter après tout. Est-ce qu'il avait seulement pris conscience de ce qu'il avait du faire pour arriver à décrocher une bourse pour Princeton afin qu'ils puissent faire leurs études supérieures ensemble ? Compris qu'il avait du trimer pour venir s'installer ici vu les moyens financiers de sa famille ? Peut-être oui mais là pour le moment, il semblait occulter totalement ces faits là de sa mémoire. Mais Flynn ne laisserait pas passer le coup cette fois. Impossible. Pas moyen, ça serait faire croire à Jonah qu'il pouvait réitérer l'opération dans l'avenir. Et il ne comptait pas sur le fait que ça arrive à nouveau après l'explication qu'il aurait avec lui incessamment sous peu.

Et il avait le plus grande mal du monde à se contenir quand il entendit Jonah en rajouter une couche, affirmant qu'il était contagieux et lui raccrochant au nez. Pas vraiment malin de sa part sur ce coup. C'était le meilleur moyen de s'enfoncer encore plus et il le savait. Raison de plus pour le prendre par surprise. Ce qu'il fit en entrant sans préavis dans le dortoir, ouvrant d'un seul geste la porte et annonçant que la quarantaine était levée dorénavant. Comme il s'y attendait, Jonah n'en menait pas large dès qu'il avait vu qu'il était là mais continuait pourtant à maintenir sa soi-disant couverture qui ne tenait pas la route une seconde puisqu'il sentait bien l'odeur qui régnait dans la pièce. Ce qu'il faisait là ? Comme s'il ne s'en doutait pas. « Je viens jouer les infirmières sexy, c'est pas évident ? » répondit-il en haussant les yeux au ciel, sentant déjà sa patience fondre comme neige au soleil. Et bien sûr, pour donner le change, Jonah maintenait son illusion du pauvre malade, heureux de voir son meilleur ami bravé le danger pour le voir. Ouais mais dommage pour ce cher Kelevra, ça ne prenait pas. « Contaminé par quoi au juste ? Ta connerie ? J'y suis immunisé depuis longtemps déjà. » répliqua-t-il avec sarcasme. Une bière ne serait pas un luxe oui mais il n'allait pas le laisser changer de sujet comme ça. Il fit non de la tête et croisa les bras quand Jonah lui fit le reproche de ne pas être venu le voir plus tôt. « Sérieux ? Tu me dis ça alors que c'est toi qui m'a posé un lapin ? T'as vraiment du te taper fort la tête quand tu étais avec elle pour devenir aussi con de penser que j'allais laisser couler un truc pareil. » Voilà, c'était dit. Le morceau été lâché, plus tôt que prévu mais le voir essayer de la lui jouer à l'envers l'avait forcé à réagir. Il avait bon dos mais c'était une mauvaise idée de croire qu'il allait pouvoir lui pardonner une telle trahison. Quand on aime quelqu'un, on lui pardonne tout dit un adage. Mais un autre tout aussi connu dit qu'il y a aussi une exception à toute règle qui existe, ne l'oublions pas...
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Jonah Kelevra
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyDim 15 Déc - 18:32


Niqué, c'est le seul mot qui lui vint en tête, c'était quelque peu vulgaire mais son esprit le lui hurlait, son cœur se serrait petit à petit, il semblai étouffer, il avait besoin d'air, son oxygène c'était Flynn, mais à vrai dire ce moment précis son meilleur ami ne l'aiderait pas à respirer, grand dieu non. Son visage commençait à se décomposer, un petit peu comme un enfant que l'on aurait prit en plein flagrant délit, un gamin qui aurait triché  un contrôle de maths. Il se mordait les lèvres en baissant les yeux un instant, il cherchait quoi dire, mais qu'avait-il à répondre à tout ça, que pouvait-il lui dire. La question qui se pose semble si simple, mais la réponse est si compliquée, qui aurait put penser qu'une simple question n'aurait pas une réponse aussi facile. Les hommes et les sentiments font toujours dix, mais lui, ses sentiments et Flynn ça fait un millier, pourquoi. Il ne lui cache pas son affection, il ne lui cachait rien, rien du tout alors pourquoi se mettre à agir de la sorte, là non plus la réponse n'est pas si simple. Il eut une envie prenante de s'allumer une cigarette, il perdait pieds, il savait que là il était dans une merde sans nom, un puits sans fond. Il enfonçait son pouce dans le coin interne de son œil en soupirant un simple. « Commence pas. » en réponse aux sarcasmes de Flynn. Il haussait ensuite les sourcils, inspirait profondément pour déambuler dans la pièce comme une âme en peine, faisant presque les cent pas. Il donnait presque l'impression d'avoir oublié la présence de son meilleur ami, mais en réalité il réfléchissait, il voulait trouver une bonne raison à ce mensonge, une excuse qui fasse passer la pillule plus facilement en évitant l'ouragan.

Il s'arrêtait net quand Flynn se mit à parler de la soirée, du lapin qu'il lui avait posé, de la nana qu'il avait rencontré et qui depuis peu était sa petite amie. Rien qu'à cette pensée Jonah se sentait sombrer, pourquoi avait-il eut le besoin de se mettre en couple avec une fille pour qui il ne ressentait rien d'autre que des sentiments amicaux ? « Je t'ai pas posé de lapin Flynn, je t'ai appelé pour te dire que j'irais pas, les plans ont changés entre temps. » balançait-il froidement, serrant sa mâchoire en fin de phrase, expirant de l'air par le nez. Il levait la tête puis la penchait en arrière pour venir gratter sa nuque, il était difficile pour lui de se planquer derrière un masque qu'il ne savait pas porter devant Flynn, un masque que Flynn était capable de faire sauter. « Putain, mais t'es sérieux là ?! » demanda t-il alors, sur un ton encore plus froid que précédemment, la colère commençait à monter en lui. Nier, toujours nier, c'est une de ses règles d'or, parce que selon lui nier reste la meilleure des défenses, mais ça Flynn le sait. « Le sexe, tout de suite, le sexe, c'est quoi ces insinuations, à quoi tu joues ?! » MENTEUUUR ! Hurlait une petite voix dans sa tête, peut-être hurlait-elle si fort que Flynn réussit à l'entendre. Depuis que Jonah avait réalisé qu'il avait bien plus que des sentiments amicaux pour son meilleur ami, il s'est mit à faire n'importe quoi, vraiment n'importe quoi.

Jonah en éternel paradoxe humain ne put s'empêcher d'ajouter « Tu sais quand on sort avec des filles, il arrive que l'on couche avec, mais pour ça il faudrait déjà que tu t'en fasse des meufs. » balança t-il par pure colère, le pire dans tout ça, c'était que tout ce qu'il allait dire, tout ce qu'il dirait, il ne le pensait pas le moins du monde, prit de court il préférait être méchant, pour lui faire fermer sa gueule, il n'avait pas besoin que Flynn enfonce le clou sur le fait que le grand blond n'était un gros connard. Il s'en voulait assez comme ça. Oui, parce que Jonah adorait taquiner son meilleur ami sur le fait qu'il soit encore puceau, ce qu'il n'était pas et ça l'israélien le savait parfaitement, mais il était plus simple et moins douloureux de se persuader que son petit brun aux boucles brunes l'était toujours. La couverture du malade s'était bien vite envolée, il n'avouait pas clairement avoir mentis, mais il ne le cachait pas non plus.
 
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P. Flynn Crowley
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyMar 17 Déc - 12:18

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Encore un autre adage qui illustrait parfaitement la situation était le suivant: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Si on y regardait bien, vraiment, tout ça aurait pu prendre un tout autre chemin mais encore aurait-il fallu pour ça qu'on ait pas affaire avec deux têtes de mules. Alors oui, en attendant, on en était bel et bien là. Et évidemment, les choses n'iraient pas en s'arrangeant. Comment pouvait-il en être autrement alors que Jonah s'enfonçait de minute en minute un peu plus dans son mensonge ? Flynn voyait bien qu'il n'était pas réellement à l'aise. Tant mieux. Qu'il se triture l'esprit tant qu'il voudrait pour ce qu'il lui avait fait. Il n'était pas n'importe qui, merde. C'était son meilleur ami. Depuis plus de dix ans, la moitié de sa vie pour ainsi dire. Il savait tout de lui et je dis bien tout. Ce qui le rendait en théorie différent des autres, pas vrai ? Ou pas, en l'occurrence. Puisque s'il avait été si facile pour Jonah de lui mentir, peut-être qu'en vérité, tout ça n'était qu'à sens unique au fond. Ce qui ne lui donnait que plus envie de lui faire payer. Alors évidemment, le sarcasme naturel du brun était revenu au grand galop dans une telle situation, rien de plus normal quand on y pense bien. Flynn était toujours plus ou moins comme ça, la répartie facile et le mot qui tue. Mais à présent qu'il se sentait fulminé intérieurement, il ne comptait pas mâcher ses mots. Jonah l'avait cherché, rappelons-le.

Il voulait qu'il s'arrête d'être aussi tranchant ? Autant espérer voir le père Noël en personne, il aurait plus de chance que ça arrive. Et bien sûr, quand Jonah voulu le faire culpabiliser de ne pas avoir été très dispo ces derniers jours, il ne pu se contenir plus longtemps. Il poussait le bouchon un peu trop loin à son goût là. Alors oui, il lâcha le morceau. Il savait pour cette fille et pour la soirée. Inutile de nier encore. Mais Jonah n'en restait pas moins ancré dans sa mauvaise foi mal placée. Il voulait la jouer comme ça ? Bien, mais il savait bien qu'il ne serait pas celui qui aurait le dernier mot. Pas avec Flynn, le roi du sarcasme cinglant face à lui. Pas dans une telle situation aussi. « Les plans ont changés parce que tu as fait en sorte qu'ils changent, nuance. » Ils pouvaient jouer sur les mot encore longtemps comme ça. Éternellement. Flynn ne serait jamais en manque de piques. D'ailleurs celle qu'il venait de lancer avait fait mouche. Jonah venait de tiqué sur ce qu'il venait de sous-entendre, ce qui ne faisait que confirmer qu'il avait raison sur ce point. « J'insinue rien, je te connais c'est tout. Et de nous deux, celui qui joue au con, c'est pas moi. » Étonnamment, Flynn restait calme. Ok, le ton de sa voix était loin d'être aussi neutre qu'il l'aurait voulu mais il se hurlait pas, contrairement à Jonah. Après tout, lui n'avait rien à se reprocher. Lui ne couchait pas à tort et à travers sur tout le campus, comme certains... Lui avait du se battre pour être ici après tout, alors il ne comptait pas tout gâcher pour un truc aussi futile que des parties de jambes en l'air.

D'ailleurs, ce fut le point d'attaque de Jonah. De lui faire comprendre que si comme lui il s'intéressait plus à la chair qu'à ses bouquins, il saurait de quoi il pouvait parler. Sauf qu'il était bien placé pour savoir que Flynn n'était plus puceau depuis bien longtemps déjà. Il croyait le blesser en disant ça ? Mauvaise pioche. « T'as besoin d'en arriver là pour te convaincre que t'as rien à te reprocher ? A me faire passer pour un puceau qui n'y connaît rien ? Wow. J'te croyais pas descendu si bas... » Oui, qu'il en arrive là le surprenait et pas dans le bon sens. Jonah n'était pas un saint ni le type le plus intelligent qui soit mais là... Il touchait le fond. Flynn pouvait et avait déjà pardonné bien des choses à son meilleur ami mais il commençait réellement à se demander s'il n'avait pas plutôt intérêt à présent à tout simplement couper les ponts. Une bonne fois pour toute. Ça serait difficile, voir impossible mais il méritait mieux que ça. Oh certes, il avait aussi ses torts, comme celui de ne pas vraiment assumer ce qu'il était mais face à un type pareil, difficile d'être sûr de soi quand on voit la personne qu'on aime passer de filles en filles sans même se préoccuper de ce que ça pouvait vous faire. Comme quoi, non, vouloir ce n'était pas pouvoir...
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Jonah Kelevra
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyVen 20 Déc - 18:34


« Tomber si bas... » répétait-il en souriant, laissant s'échapper un petit rire sarcastique de ses lèvres, ça, ça lui faisait mal, de l'entendre dire de telles choses, mais dans le fond n'avait-il pas raison, n'était t-il pas tombé bien bas pour prétendre que Flynn n'y connait rien aux plaisirs de la vie, aux joies du sexe et des petites amies ? Ce n'était pas de sa faute, s'il préférait se dire que Flynn était pure et chaste c'était simplement pour éviter d'avoir en tête des visions du petit bruns aux cheveux bouclés avec une pétasse, prenant du plaisir avec une autre, quelqu'un d'autre que lui. « C'est dégueulasse, t'as pas le droit, t'as-t'as pas le droit... » commençait-il alors en passant ses mains sur son visage, il fulminait, venait d'être blessé par les mots de ce dernier, oui parce que Flynn était la seule personne qui était capable de lui faire mal en prononçant de simples mots. « Ne me dis pas des trucs que tu vas regretter Flynn. » finit-il par le mettre en garde, pointant son index vers le petit bruns aux yeux clairs, soutenant son regard, ses yeux bleus lui donnaient des frissons, ils lui glaçaient presque le sang. Il sentait sa gorge se serrer, son estomac se tordre et son cœur en faire autant. Et plus il souffrait, plus il bouillonnait de colère, comme s'il s'en voulait d'avoir des sentiments.

La triste réalité était qu'il avait tellement peur de ses sentiments qu'il se faisait du mal et faisait souffrir le brun aux cheveux bouclés par la même occasion. Il soupirait bruyamment, baladant sa main sur le bureau avant de sortir une cigarette de son paquet pour finir par l'allumer avant d'aller faire coulisser la fenêtre vers le haut, afin d'aérer la pièce. Oui, il était tombé bien bas, et cette éternelle question lui revenait en tête, Pourquoi ? Pourquoi agissait-il ainsi avec Flynn. S'il s'énervait, c'était parce qu'il était en colère, mais pas contre son meilleur ami, non, il ne pouvait pas lui en vouloir et peu lui importait de savoir qui l'avait vu ce soir-là, qui lui avait dit qu'il s'y était rendu et accompagné qui plus est. Non, il s'en contre foutait. Il avait eu l'envie de lui poser la question et de tout nier en bloc, mais il savait aussi que Flynn n'aurait jamais balancer la personne qui lui en avait parlé. Non, il s'en voulait à lui et à lui seul,  et a travers ses méchancetés c'est lui qu'il tentait de punir. C'est bien connu, Jonah trouve toujours de bonnes raisons, il a toujours réponse à tout. « J'comprends pas pourquoi tu viens me faire une scène pour une histoire de soirée, on n'est plus au lycée ! » lui dit-il exaspéré, haussant les sourcils et soupirant puis il portait sa cigarette à ses lèvres, recrachant la fumée par ses narines frémissantes.

Jonah ne se voyait pas tout balancer à son meilleur ami d'une traite, il ne se voyait pas lui avouer ses sentiments tout simplement parce qu'il en était incapable, jamais il n'avait ressentis ça pour quelqu'un, ce lien si puissant qui unis deux personnes pour une raison inconnue. Jonah le savait, Flynn était et avait toujours été son âme sœur, lui et lui seul le comprenait et le connaissait. Il était la seule personne a qui il disait tout ce qu'il pensait comme il le pensait, il était la seule personne avec qui il était vraiment lui sans avoir honte, sans avoir peur d'être jugé et pourtant au fil du temps il avait gardé pour lui quelques détails, des petites choses qu'il ne pouvait lui dire. L'israélien détestait avoir ce genre de conversations avec son meilleur ami, parce que ça lui faisait mal, certes ils n'étaient pas toujours d'accord et se disputaient souvent pour des bêtises, mais ils finissaient toujours par s'entendre, rien de bien sérieux. Mais Jonah n'aimait pas se disputer avec lui sérieusement parce qu'il en souffrait avant même que ce genre de conversation débute, et plus il avait mal, plus il devenait froid et distant, il revêtait son masque d'insensibilité, celui dont il se servait pour se protéger, sa carapace. « J'me voyais mal ramener mon meilleur ami alors que je devais la voir, j'trouvais ça déplacé, autant pour toi que pour elle. » dit-il sur un ton froid, terminant sa cigarette pour finir par lancer le mégot par la fenêtre.
 
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P. Flynn Crowley
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyVen 20 Déc - 22:19

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Il n'était pas là pour l'épargner, pour le ménager et laisser passer les choses. Alors oui, il se doutait que ce qu'il venait de dire le blesserait mais comme dit, il n'y a que la vérité qui blesse. Et Jonah savait bien qu'il avait raison en lui disant ça. Il était tomber bien bas pour agir de la sorte, comme un connard, n'ayons pas peur des mots. Car Flynn n'était pas n'importe qui. C'était son meilleur ami, pour ne pas dire plus alors si une personne au monde méritait de sa part une sincérité totale, c'était lui. Et pourtant il s'acharnait à lui offrir ce simulacre de dédain, à conserver ce masque d'indifférence qu'il arborait avec les autres. Et même si Flynn avait pris le plis quant à subir les piques de Jonah sur le sujet de sa vie sexuelle, ce dernier savait très bien qu'il n'était plus vierge depuis des lustres et que simplement contrairement à lui, il n'avait pas besoin de s'afficher et de sauter sur tout ce qui bouge. Et c'était bien lui qui le repoussait alors oui, Flynn commençait à en avoir assez qu'il fasse une scène alors qu'il n'avait aucune raison en théorie de jouer les petites amies jalouses. « Oh si j'ai le droit de le faire, j'ai tous les droits même. » lui répondit-il après l'avoir écouté lui dire le contraire, précisant même qu'il ferait mieux de s'arrêter là avant de dire des choses qu'il regretterait plus tard. Comme si ça allait l'en empêcher tiens! « T'es pas le seul à pouvoir sortir des mensonges plus gros que toi avec le sourire tu sais... » Qu'il continue de le menacer, ça ne faisait que le renforcer dans son idée de le pourrir pour avoir l'audace de continuer à dire que c'était de sa faute.

La tension dans la pièce devenait de plus en plus palpable, presque à couper au couteau. Mais après avoir passer ses mains sur son visage et chercher une cigarette pour sans doute se passer les nerfs, Jonah lui demande alors pourquoi il lui fait un tel numéro pour si peu, arguant qu'ils n'étaient plus en âge pour ça. Flynn passe sa langue sur sa lèvre inférieure avant de pincer les lèvres, incrédule. Il sait qu'il sait pourquoi il fait ça. Mais il continue de faire celui qui ne comprend pas comme s'il espérait que s'il le répétait à voix haute et assez souvent, il finirait peut-être par arriver à se convaincre qu'en effet, il ignorait la raison qui poussait Flynn à agir de la sorte, comme un adolescent en pleine crise d'hormones. « Vraiment ? Tu ne comprends donc pas que je me sente trahis par ce que tu as fais. Tu ne comprends pas que moi, ton meilleur ami, qui ait tout fait pour toi durant ces dix dernières années je puisse être en colère après un tel faux plan ? » dit-il avant de marquer une pause, le dévisageant toujours sans bouger. « Si tu comptes vraiment devenir un grand avocat un jour, je te suggères d'apprendre à mieux mentir ou ta carrière sera bien courte. » Oh il sait qu'il touche à nouveau là où ça fait mal mais il s'en fout. Comme ça peut-être il finira par arrêter de le prendre pour un type lambda à qui il peut raconter tous les bobards du monde et s'en tirer sans une égratignure.

Expliquer à quelqu'un qui était Jonah pour lui, c'était compliqué. Bien sûr, l'image qu'on associait au titre de meilleur ami résumait assez bien leur lien mais ça laissait de côté pas mal de choses malgré tout. Et surtout évidemment les sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre. Mais alors qu'il s'apprêter à reprendre la parole, Jonah lui balance qu'il ne voulait pas y aller en sa compagnie, parce qu'il trouvait ça déplacé pour tous qu'il soit là pendant que monsieur aurait un rencard. Depuis quand était-il une gêne pour lui quand il voulait draguer ? En général il ne se gênait pas, mais pas du tout. Alors comment soudainement aurait-il développer une....conscience ? Non, ça ne prenait pas. « J'aurais presque pu te croire si je ne t'avais pas vu draguer la moitié d'un bar alors que j'étais assis juste à côté de toi. » répondit-il clairement agacé par ses excuses bidons. « Depuis quand tu te soucie du fait que je joue la cinquième roue du carrosse ? » lui demanda-t-il en croisant les bras sur son torse, le dévisageant toujours, prêt à exploser s'il lui servait un autre mensonge. « Je croyais simplement que notre amitié comptait plus pour toi que tes parties de jambes en l'air. Mais visiblement j'étais trop bête, un peu comme toutes ces filles qui tombent dans ton panneau. » Une nouvelle attaque, mais on voyait bien à son expression et au son de sa voix qu'effectivement, il était déçu de voir qu'il s'était trompé sur ce sujet. Il avait tout fait pour rester avec lui, le soutenir face à son père et voilà comment il le remerciait ? Pas d'accord. Et il allait lui faire comprendre, qu'il veuille l'entendre ou non. Quitte à recourir à un vocabulaire bien moins civilisé pour s'en assurer.
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Jonah Kelevra
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyVen 27 Déc - 11:40


« Ça y est, ça ressort les vieux dossiers... » soupirait-il avant de jeter sa cigarette par la fenêtre en recrachant grossièrement la fumée en direction du petit brun aux cheveux bouclés. Flynn avait raison, jamais Jonah ne s'était soucier de ce que pouvait bien penser son petit pote quand il se mettait à draguer tout le monde après trois verres de whisky, mais là, c'était la vérité, il n'avait vraiment pas envie de passer la soirée partager entre sa petite amie et lui, il ne savait pas pourquoi cette idée le gênait et il n'avait rien trouvé de mieux à faire que de l'éjecter, après tout, il n'avait pas fait que partager sa soirée et quelques danses avec elle, il avait aussi partagé son lit. Il observait son ami qui était resté planté là, depuis le début, mais il avait simplement croisé les bras, Jonah sentait bien que sa moitié n'était pas loin de l'implosion et ça ne le rassurait pas du tout, parce que s'il explosait, lui allait suivre, ils font toujours tout ensemble, tout ou presque. Que Flynn remette en question leur amitié pour une partie de jambes en l'air, ça, ça le mettait hors de lui, presque autant que leurs disputes, s'il le pouvait il retournerait en arrière, au moment où il comprit que ses sentiments signifiaient bien plus que ce qu'il croyait, il reviendrait au jour où il a commencer à faire de la merde, il retournerait trouver son moi passé et lui mettrait des gifles pour ne pas qu'il commette d'erreurs, afin que tout ce bordel n'ai jamais a existé, mais voilà, Jonah a peur de ses sentiments, peur de tout gâcher, peur de perdre la seule personne qu'il ait aimé de tout son cœur. La déception de Flynn était la chose la plus difficile à supporter, il pouvait décevoir n'importe qui sur terre à commencer par son paternel, il n'en avait que faire, mais là, il sentait sa carapace se fissurer, petit à petit, même son air assuré commençait à s'évaporer, il se mordait les lèvres, la mine basse, l'oeil humide ou presque. « Ferme ta gueule ! » crachait Jonah, en grimaçant, regardant son meilleur ami droit dans les yeux.

Ses lèvres tremblaient, à mi-chemin entre la colère et la tristesse, Jonah était perdu, perdu dans tous les sens du terme perdu tout simplement perdu. Naturellement sa seule défense restait l'attaque, parce que la colère reste et restera toujours un sentiment dominant chez l'immense israélien. « Putain, mais t'es sérieux-là ?! » rageait-il avant de se mordre les lèvres, fronçant les sourcils, un air horriblement sévère sur son visage. D'un seul coup, d'un seul il fermait la fenêtre. La déception était lisible sur les trait de Flynn et ça, ça lu faisait horriblement mal, et ses mots, ses mots... « Je t'interdit de dire ça, t'as pas le droit de me dire des trucs comme ça alors que tu sais que tu comptes plus que ça pour moi ! » se mit-il alors à crier en s'approchant de lui rapidement, pour être à bonne distance. Il ne devait pas être à plus d'un mètre de lui et le toisait sévèrement, s'il avait put il l'aurait frappé et l'envie n'en manquait pas, seulement la personne à frapper ce n'était pas Flynn, c'était bel et bien lui. Lui méritait toutes les raclées de la terre. « T'attends quoi en fait, t'attends que je t'implore, que je te demande pardon pour être allé à une soirée sans toi, c'est ça ?! » continuait-il sur le même ton, il gesticulait et grognait presque, il aboyait sur son meilleur ami, mais il savait qu'il n'aurait pas de réelle réaction face à sa colère, parce que tous les deux savaient que celui qui était en tors c'était bien Jonah. De plus le grand israélien savait parfaitement qu'il ne s'agissait pas que de la soirée, ce n'était qu'un prétexte, le vrai problème venait de son comportement, c'était ça la vraie raison de cette foutue dispute et Jonah n'est pas du genre à s'excuser, saloperie de fierté mal placée. « Je ne m'excuserais pas, c'est des conneries, tu viens me prendre la tête pour de la merde et je commence à en avoir marre de me prendre la tête avec toi pour de la merde, tu peux comprendre ça ?! » continuait-il de s'exciter, il avait même pousser Flynn d'une main, pas violemment, mais avec suffisamment de force pour le faire reculer d'un pas.

Il soupirait alors, incapable de réparer ses bêtises, faisant souffrir Flynn encore une fois, non ce n'était pas volontaire, peut-être qu’inconsciemment il tentait de le repousser afin que ses sentiments s'estompent et naturellement, ça ne fonctionnerait pas, non, il était incapable de vivre sans lui, il n'en était pas capable, sans lui il n'était rien, sans lui il n'avait plus de raison de vivre, plus de raison d'être. « Je t'ai pas trahis, j'suis pas un traître, j'avais pas envie de te voir. » MENSONGE, MENSONGE ÉHONTÉ, mais merde c'est quoi ton problème ? Hurlait une petite voix dans sa tête, c'était faux, c'était pure provocation pourquoi ? Parce qu'il avait mal d'avoir déçu son meilleur ami, cet être qui compte tant pour lui et en se conduisant de cette façon avec lui, il pensait se punir, mais au final, il le faisait souffrir en souffrant. Il n'en pensait rien, mais il ne put retenir ses mots, sa gorge s'était serré et sa voix s'était presque étouffée à la fin de sa phrase, ce qui le trahissait, son estomac se tordait et son cœur suivait le mouvement.
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P. Flynn Crowley
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyVen 27 Déc - 16:35

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La patience est mère de sûreté à ce qu'on dit. Mais là franchement, Flynn perdait le peu de patience qui lui restait encore en réserve à vrai dire et Jonah l'avait déjà plus d'une fois poussé à bout pourtant. Mais là non, son attitude victimisante, l'ordre qu'il venait de lui aboyer à la figure. C'était déjà beaucoup mais le vase ne débordait pas encore tout à fait, mais c'était limite, vraiment. Flynn était comme ça, il pouvait lui passer pas mal de choses parce que Jonah était son meilleur ami, parce qu'il était là pour lui aussi et parce qu'évidemment, il ne pouvait pas lui en vouloir bien longtemps puisqu'il tenait à lui plus qu'à n'importe qui en ce bas monde. Parfois, l'israélien en abusait d'ailleurs. Parce qu'il savait que le brun ne lui en tiendrait pas rigueur bien longtemps. Mais là non, plus question de faire preuve d'autant de largesse. Parce oui, le fautif ici ça n'était certainement pas lui, lui qui au contraire avait fait pas mal de sacrifices pour rester auprès de Jonah. Mais ce dernier pensait peut-être qu'il était en droit d'attendre ça de sa part, allez savoir. Mais Flynn n'en pouvait plus maintenant. Ressasser ses sentiments pour son meilleur ami en permanence, ça n'était pas une bonne idée et tout ceci en était la preuve. A force de ne rien dire et de laisser couler il avait lui même si on veut, creuser sa tombe. Mais de voir Jonah continué inlassablement de nier et d'adopter ce comportement là avec lui, c'était pousser le bouchon trop loin. « Bien, très mature comme réponse, bravo. » répliqua-t-il à son attaque et soutenant son regard noir.

Mais le numéro était loin de s'arrêter ici. Montant crescendo dans la surenchère, Jonah ne trouvait visiblement pas légitime les reproches que lui faisait Flynn. Et c'était même le retour des ordres. Il lui interdisait de dire de telles choses ? Mais qu'avait-il réellement fait pour lui prouver que ce qu'il venait de dire était vrai ? Rien, même tout le contraire justement. « Non, j'aime juste jouer les emmerdeurs, tu m'connais. » lâcha-t-il en arborant sur son visage un sourire plus que cynique. « T'as vraiment une putain de façon de me le montrer alors parce que je sais pas si tu t'en rends compte mais tu te comportes avec moi comme avec n'importe qui ces derniers temps. Je suis ton pote, pas ton paillasson. » répliqua le brun, qui en effet, affichait ostensiblement sa déception sur son visage. Mais évidemment, la dispute -n'ayons plus peur d'appeler un chat un chat à ce stade- n'allait pas en finir là. Ce qu'il attendait de lui ? Une explication, tout simplement. Qu'il y soit aller sans lui, il s'en foutait bien en fait. Mais il ne lui pardonnait pas de lui avoir mentit comme ça. Flynn était tolérant sur bien des points mais les mensonges, il en avait horreur. Et évidemment, un tel comportement venant de la personne à laquelle il tenait le plus le ramenait immuablement à l'abandon de sa mère, la pire chose qui lui soit arrivé à ce jour. Et ça Jonah aurait du le savoir, qu'il réagirait comme ça à cause de ça. Mais visiblement, là aussi il avait visé à côté au sujet de son meilleur ami et de leur amitié. Jonah approcha alors, crachant à nouveau sa colère, allant même jusqu'à le pousser en arrière mais il n'allait pas le frapper, ça serait entrer dans son jeu et le déculpabiliser. Et c'était tout ce qu'il ne voulait pas faire, évidemment. « Tes putains d'excuses tu peux te les mettre où je pense. Ce que j'attendais tout simplement c'était que tu sois franc avec moi, c'était trop demandé ? On s'est toujours tout dit et maintenant tu commences à me mentir. Je sais pas pour toi mais pour moi, c'est loin d'être des conneries ou de la merde, comme tu le dis si bien. » lança-t-il sur le même ton.

Mais le round n'était pas encore achevé pourtant. Le prochain coup changeait par contre forcément la donne. Il ne voulait pas le voir ? Il avait bien entendu ? Flynn haussa les sourcils sur le moment, désarçonné par la phrase que venait de prononcer l'israélien. Il secoua plusieurs fois la tête de haut en bas, les lèvres pincées entre son index et son pouce droit. Après quelques secondes, sa main quitta ses lèvres dans un geste de résignation. « Tu sais... Parfois tu peux vraiment être le pire des connards que ce monde ait connu quand tu sors ce genre de choses sans même penser à ce que de simples mots peuvent faire à quelqu'un. » Il passait alors une main dans ses cheveux, celle-ci finissant sa course sur sa nuque, y faisant quelques allers et retours avant qu'il ne la ramène devant lui dans sa poche. « Je m'y attendais pas à celle-là, j'avoue... Mais si t'en avais marre de moi, tu n'avais qu'à me le dire. Ça aurait évité tout ça. Mais puisque visiblement ma présence te dérange en ce moment, je vais te laisser. Et pas la peine de venir me chercher pour jouer les bouches-trous quand ta copine sera occupée. J'ai bon dos mais je suis pas si con. » Il aurait voulu hurler, le frapper mais au final, sa dernière phrase lui avait coupé l'herbe sous le pied et s'ils avaient été tous les deux dans un cartoon, vous auriez sûrement pu voir son petit cœur se briser dans sa poitrine. Tout ce qu'il désirait c'était de l'espace ? Il allait lui en donner.
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Jonah Kelevra
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptyVen 27 Déc - 19:29

Il l'observait, il le toisait, il ne bougeait pas et osait à peine parler de peur que sa voix ne le trahisse, il avait l'impression qu'un ballon de basket s'était coincé dans sa gorge, c'est à peine s'il arrivait à respirer. Non, non il n'avait pas réfléchit, non, ces derniers temps il n'avait pas pensé à lui, enfin, si peut-être beaucoup trop, voilà pourquoi il se comportait ainsi, il tentait de se persuader qu'en faisant n'importe quoi il penserait à autre chose, mais ce n'était pas le cas. Il se mordait les lèvres, il les avait tant torturées aujourd'hui qu'il en saignait presque, elles étaient devenues douloureuses et dans un raclement de gorge il imitait son interlocuteur, caressant sa nuque à son tour bien conscient qu'il s'enfonçait, qu'il était en train de creuser sa tombe. Flynn avait raison sur toute la ligne s'il avait été franc depuis le début rie ne se serait passé, du moins pas de cette manière et cette dispute n'aurait jamais eue lieu d'être. Il en était incapable, il était incapable d'être entièrement franc avec lui parce que Jonah avait beau se cacher derrière sa carapace, de faire le beau, le malin et le mec fort, au final il était faible, sa seule force était également sa faiblesse, c'est drôle n'est-ce pas ?

« Et maintenant les insultes... » soupirait-il, mais dans le fond il savait qu'il méritait toutes les insultes du monde, même les pires châtiments. Il soufflait, soupirait et n'arrêtait pas d'aller et venir dans la pièce lentement, tel un lion en cage, enfin, c'était plus comme une âme en peine à l'instant présent. Il s'en voulait horriblement pour ce qu'il venait de dire, ces choses qu'il ne pensait pas, mais il ne voulait pas admettre la réalité Il était tellement remonté qu'il finit par balancer : « J't'ai dis ce que tu voulais entendre, tu devrais être content. » crachait-il, souriant narquoisement, sa phrase était ironique bien sur, il ne pensait pas un seul mot de ce qu'il disait. Il tentait juste de dissimuler l'horrible envie de pleurer qui commençait à le gagner, il atteignait le point de non retour, le point où il risquait de dire n'importe quoi pourvu que ça le fasse fuir, pourvu que ça fasse mal, afin qu'il puisse chialer comme une gamine sans que personne ne le voit.  Un silence s'installait entre les deux, l'atmosphère de la pièce était plus que glaciale, même un pingouin aurait eu froid, et les passagers du Titanic eux-même auraient put mourir seulement en entrant dans la pièce. Il fermait les yeux, tentant de ravaler tous sentiments, toutes émotions qu'il ressentait et dieu que c'était difficile. À trop attaquer ses lèvres il finit par en saigner, il n'avait de cesse de lécher la plaie, mordant de nouveau ses lèvres, goûtant à son sang au goût métallique. « J'ai pas envie qu'tu t'en aille. » dit-il sur un ton plus calme, mais toujours aussi froid, il n'avait pas bougé, il était planté là comme un piquet et fixait le regard clair du petit brun, plantant son regard dans le sien. Le suppliant du regard de ne pas s'en aller, oui, parce que son regard trompait toute la façade de froideur qu'il avait échafauder. « Putain Flynn, tu sais très bien ce que j'ai voulu dire, j'me suis mal exprimé. » commença t-il sur un ton légèrement plus calme, déglutissant avec difficulté, il passait une main dans ses cheveux, fuyant du regard sa moitié. Jonah était parfaitement conscient que ses mots ne changeraient rien à l'histoire, il avait baeu s'être mal exprimé, on n'efface pas ce que l'on dit aussi simplement, Flynn avait encore une fois raison, les mots peuvent blesser.  

« Alors tu vas t'en aller, tu ne va même pas essayer d'arranger les choses ? » finit-il par demander, non, il était incapable de le laisser filer, il savait d'avance qu'il ne resterait pas, qu'il était sérieux. Il savait également qu'il ne dormirait pas de la nuit, il ignorait même s'il allait dormir un jour, tant que cette histoire ne serait pas réglée, tant que cette dispute n'aura pas cessée.
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P. Flynn Crowley
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MessageSujet: Re: real eyes; realise; real lies . ø JONAH   real eyes; realise; real lies . ø JONAH EmptySam 4 Jan - 11:21

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Flynn maîtrisait les mots, bien plus que certains de ses camarades ou que n'importe qui dans son entourage. Alors s'il avait voulu appuyer là où ça faisait vraiment mal, croyez bien qu'il aurait été bien plus mauvais avec Jonah qu'il ne venait de l'être. Certes, il l'avait insulté mais il aurait pu faire bien pire. Il avait ça en lui, toucher là où ça fait mal, réflexe acquis à l'école à force d'être toujours la cible des plus grands que lui, ceux qui contrairement à lui n'avait pas la capacité de voir qu'apprendre, de savoir était un avantage sur la force physique pure et simple. Ça lui avait valu un détour par le bureau de son directeur d'ailleurs mais il avait simplement appris à agir de façon plus subtile. Alors oui, pour le moment, il restait très soft. Parce que dans le fond, il ne voulait pas les dire ces mots là mais que l'israélien l'avait poussé à bout à présent, à agir de la sorte. Mais loin de comprendre qu'il aurait mieux fait de se taire, il rajoute qu'il n'a fait que dire ce qu'il voulait entendre et que ça devrait le contenter. « Et depuis quand tu me dis ce que je veux entendre, hein ? » répliqua-t-il en le dévisageant avec insistance. Oui, depuis quand faisait-il ça ? Leur amitié était précisément basée sur la franchise qu'ils pouvaient avoir l'un envers l'autre, jamais de langue de bois. S'ils avaient un truc à se dire, un reproche à se faire, ils ne tournaient pas autour du pot. Alors qu'est-ce qu'il croyait faire en disant ça au juste ?

Il ne voulait plus le voir ? Flynn allait lui donner satisfaction. Il n'en pouvait plus à présent de tout ce simulacre, car disons-le, il savait bien que tout ceci n'était qu'une façade de plus de la part de Jonah mais à présent, il ne supportait plus ce numéro. Il voulait être tranquille avec sa nouvelle Marie-couches-toi-là ? Ok, mais qu'il ne s'attende pas à ce qu'il joue les cinquième roue du carrosse en son absence. Trop c'est trop. « T'as pas envie que je m'en aille mais et moi, tu te demandes ce que je veux ? Non, parce que tout ce qui compte pour toi c'est ta petite personne. Et je crois au contraire que tu sais très bien ce que tu as dis. » Flynn baissait les bras, il en avait assez de faire des efforts pour lui, pour le merci qu'il en avait par la suite. Alors oui, il prenait la direction de la porte à présent, résolu à enfin prendre les mesures qui s'imposaient pour qu'il arrête de s'en prendre plein la tête pour rien. Là Jonah le faisait limite passer pour un gamin immature à partir de la sorte mais au fond qui l'était le plus dans tout ça ? Peut-être les deux mais clairement, le seul en tort ici c'était le blondinet. Essayer d'arranger les choses ? Qu'est-ce qu'il croyait qu'il avait fait jusqu'à présent au juste ? La main sur la poignée de la porte, à présent ouverte, il s'arrêta juste avant d'en franchir le pas, mais ne se retournant pas pour autant vers Jonah. «J'ai plus envie d'arranger quoi que ce soit. J'en ai marre de faire des efforts pour rien Jo'. » dit-il tout simplement, la voix presque trop calme aux vues de la gravité de ce qu'il disait. « Quant à ce que je voulais entendre, je crois que tu sais aussi bien que moi que c'était quelque chose de bien différent que j'attendais. » Voilà, au moins maintenant il savait à quoi s'en tenir.

Il referma la porte derrière lui. La dernière fois qu'il s'était sentit aussi mal ce fut lorsqu'ils s'étaient disputés justement, la fameuse grosse dispute à la suite de laquelle ils avaient chacun compris qu'il y avait plus que de l'amitié entre eux à vrai dire. Mais cette fois il ne céderait pas. Il ne ferait rien pour recoller les morceaux. Jonah voulait s'amuser avec cette fille ? Tant mieux pour lui. Et à mesure que Flynn quittait le bâtiment, il se disait qu'il était temps que lui aussi s'amuse un peu. Et ça ne laissait rien présager de bon, croyez-le bien. Jonah aller goûter à son propre poison et on verrait bien s'il apprécierait lui aussi le goût amer que laissait ce sentiment de trahison. On récolte ce que l'on sème dit un proverbe. Et bien le temps de la récolte est venu....


- THE END -
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