Je suis née le vingt-deux mars mille neuf cent quatre vingt huit. Il faisait froid, les températures dépassaient à peine le zéro degré quand j’ai montrée le bout de mon nez. Il y avait ma mère et mon père dans cet hôpital. J’y suis restée quelques jours pour au final retourner chez mes parents. Les années sont passées très rapidement, j’avais grandis si vite. Je marchais et je parlais correctement. Cela avait même étonné mes parents, j’étais en avance sur les autres enfants de mon âge. Je commençais à faire de la cuisine avec elle. Je m’amusais devant la télévision et je faisais du coloriage. Mais je passais mon plus grand temps à dormir dans mon grand lit. En effet, j’avais une chambre rien que pour moi. Une chambre dans les tons pastels, avec énormément de jouet. Quand j’avais eu deux ans et demie, j’avais du rejoindre l’école de ma ville : New-York. J’étais dans une école très connue et réputée pour les bonnes manières. Mes parents payais chère, mais au moins ils étaient sur que j’allais apprendre rapidement. Ils ne s’étaient pas trompé, je me faisais vite des amis, j’avais des bonnes notes. Jusqu’à ce qu’une autre demoiselle pointa le bout de son nez. J’avais quatre ans et demie, c’est là que j’avais appris que j’avais une petite sœur. La jalouse l’avait emportée, j’étais mise en permanence de côté. Je l’avais parfaitement compris, alors je préférais aller en vacance chez mes grands-parents à Londres. Il m’arrivait de pleurer dans mon lit, quand j’étais à l’école je ne voulais pas rentrer le soir chez moi. Je voulais que ma maitresse m’adopte. Car elle au moins, elle s’occuperait bien de moi. La tristesse m’avait envahie, je n’étais pas une gosse pleine de vie. J’avais souvent les larmes au bout des yeux quand je voyais mes parents s’occuper de cette nouvelle venue. Les années sont passées et je grandissais petit à petit. A l’âge de treize ans, je sortais déjà chez des amies. Je ne restais plus vraiment chez moi, je ne voulais plus voir mes parents. Ils étaient devenus des fantômes. Alors qu’un soir je faisais la fête, que j’avais bu plusieurs verres d’alcool et que je fumais. En rentrant chez moi, j’avais appris que mes parents divorçaient car plus rien n’allait entre eux. Je n’avais pas cherché à en savoir plus, mais mon père avait obtenu ma garde. Il ne voulait pas que j’aille à Londres voir ma mère, malheureusement pour lui je lui désobéissais en permanence. Il n’avait pas le droit de m’empêcher de voir ma mère, même si elle ne comptait pas énormément pour mes yeux. Cela me permettait de voir mes grands-parents en même temps. Eux, ils s’occupaient de moi comme leur propre fille. Mon caractère avait beaucoup changé, j’étais devenue une autre personne. Je n’étais plus la gamine qui obéissait au doigt et à l’œil. Je préférais prendre du bon temps avec des hommes et de me foutre des mines. D’ailleurs cela se voyait sur mes notes, mais j’arrivais toujours à passer au niveau supérieur. D’ailleurs à l’âge d’aller à l’université, j’avais un appartement dans le New Jersey. J’avais une université qui m’avait acceptée pour continuer mes études dans la biologie et la biochimie. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, mais je savais que ce domaine me plaisait plutôt bien. Cela fait maintenant plusieurs années que je suis dans cette université et je l’avoue, je pense plus à faire la fête qu’autre chose. Je suis en permanence défoncée et bourrée. Et alors ? Qu’est ce que sa peut faire, tant que je peux payer les études et tout le reste.