HEY YO, LISTEN WHAT I SAY OH ! T'es né à Baltimore, t'y a grandis et d'ailleurs tu as toujours aimé le Maryland, tu as beaucoup voyagé avec ta mère quand tu était jeune, tu as visité le Québec, New-York, l'Israël, le pays d'origine de ton père, le Portugal et le Brésil. Tu as toujours été proche de ta mère qui étais plus présente que ton père, bien que lui et toi vous entendiez à merveille, il t'emmenait voir des matchs de baseball, de boxe - ta grande passion -, et tout autres sports. C'était simple il t'offrait tout ce que tu voulais, non tu n'a manqué de rien. Tes parents t'avaient même mit dans un cours de guitare toi qui aimais tant la musique, à l'âe de six ans tu débutais tes cours. Mais voilà, le temps passe, les gens changent, et ainsi va la vie. T'étais assis là, à manger une pomme devant la télévision du salon aux côtés de ta mère qui regardait une drôle d'émission de télévision, intrigué par le contexte tu étais resté avec elle, elle s'indignait en québécois suivit par de l'anglais et ça t'amusait, il n'y avait qu'avec elle que tu parlais français, ton père ne le comprenais pas, mais il t'arrivait de parler en hébreu avec ton père, surtout quand vous vous disputiez, ce qui t'as toujours amusé c'était sa façon de parler l'anglais avec un fort accent à faire se retourner le président Lincoln dans sa tombe, mais avec le temps cet accent n'apparaissait plus que lorsqu'il était en colère. Il était entré dans la maison, défaisant sa cravate lentement, une grosse enveloppe dans la main, une enveloppe bien large aussi, elle semblait lourde. « Fils, il y une lettre de Princeton qui vient d'arriver. » tu levais les yeux vers ton paternel, croquant de nouveau dans le cartier de pomme que tu venais de trancher, tu le mettait dans ta bouche avant de frotter tes mains pour les tendre dans sa direction afin qu'il te la donne. « Cool. » dis-tu sans grande conviction, tu savais que t'envoyer là-bas était en quelque sorte une manière de se débarrasser de toi, il avait lui même choisit les écoles potentielles dans lesquelles tu irais étudier le droit, heureusement qu'il avait quand même prit en compte le fait que tu voulais devenir avocat. Tu sortais le dossier qui t'annonçait que tu avais été reçu, que tu irais étudier là bas, tu te forçais à sourire, ne sachant quoi faire d'autre alors que ta mère sautait de joie et que ton père une fois encore contenait sa joie. Tu te raclais la gorge en lisant attentivement le dossier, ton père commençait à tirer la tronche en regardant la tienne, il savait parfaitement que toi tu ne voulais pas faire d'études supérieures à la base, tu avais pour but de devenir un grand artiste, musicien ou bien un sportif professionnel de haut niveau, mais tu n'étais vraiment pas mauvais à l'école, tu avais toujours de très bons résultats et pas seulement parce que tu faisais partie de l'équipe sportive et du club de musique de ton bahut. Tu te souviens encore de toutes les retenues que tu avais eu, bon élève certes, mais tu voulais aussi t'amuser, tu étais l'élève qui exaspérait les profs et le directeur et encore plus la conseillère d'orientation, t'étais un vrai petit diable, une crapule doublée d'un casse cou, mais les résultats étaient quand même à la clef. Tu te laissais vivre en fait et ça déplaisait à ton père avec lequel tu te disputais souvent, depuis tu as horreur de parler en hébreu. « Qu'est-ce qu'il y a encore ? » demandait-il agacé en restant debout face à toi, tu levais les yeux, cette conversation vous l'avez eu plus d'une vingtaine de fois et à chaque fois elle se termine de la même manière, il a raison, toi tu te doit de fermer ta gueule comme il se doit et c'est tout, tu doit obéir. « J'ai pas vraiment envie d'en parler, quoi que je dise j'irais là bas de toute manière. » réponds-tu sur le même ton en posant le dossier sur la table basse du salon, ta mère sentait la dispute approcher et préféra se retrancher dans la cuisine en emportant ta pomme et couteau que tu avais utilisé. « Effectivement. » répondit le paternel sur un ton plus glacial en croisant les bras, te toisant sans bouger un sourcil, agacer tu te raclais la gorge et te levais en haussant les sourcils, las de cette éternelle dispute qui n'avait de cesse de revenir. « Bon bah alors ne me demande pas ce qui ne va pas, tu le sais et ça me fatigue. » soupirais-tu avant de passer une main dans tes cheveux. Effectivement, deux mois plus tard tu entrais à l'université de Princeton, ton père avait eu raison de toi et ça te fatiguais de perdre chaque bataille contre lui, certes ces disputes n'étaient que des batailles de perdues, un jour tu gagneras la guerre, mais ça n'en restait pas moins fatiguant. Ce n'était pas tant l'idée d'entrer dans une université que tu n'avais pas choisie qui te dérangeait, c'était que ton père t'avait forcé à y entrer parce qu'il y avait fait ses études et tu as toujours eu horreur qu'il prenne des décisions pour toi, tu n'étais plus un enfant à la fin, s'en était barbant. Mais la vrai raison de vos disputes répétées sont aussi liées au fait que quand tu avais quinze ans tu fréquentais beaucoup un garçon brun et une jeune fille du même âge, vous aviez tous les trois une relation plutôt particulière, vous étiez plus ou moins en couple, tes parents étaient ravis que tu ai une petite copine, mais ne se doutais pas que tu avais aussi un petit ami, qu'ils prenaient pour ton meilleur ami, ce qui n'était pas totalement faux en fait, bref. Un soir alors que tu le raccompagnais ton père vous a vu vous embrasser, et à partir de là votre relation s'est compliquée. Ta mère n'en a jamais rien su je crois, la fierté de ton père en avait prit un coup et il avait surement préféré garder ça pour lui, alors sans doute qu'il a finit par se dire que de t'éloigner de Baltimore, du Maryland l’État que ton père gouvernait, c'est sans doute à cause de son image, enfin pour ne pas qu'on s'en prenne à son image qu'il a préféré t'envoyer à plus de deux heures de chez toi, dans une grande université.
ILS PEUVENT ÊTRE UN MILLION À ME MONTRER DU DOIGT, JE NE LAISSERAIS PAS LEUR RAISON ME DICTER MES CHOIX Tu as vite pris goût à l'université, tu ne t'y sentais pas tellement à l'aise, mais ça t'es vite passé, t'es pas un mauvais bougre, t'es social et tu ne te prends pas la tête. On peut dire que tu sais t'entourer, tu as un petit réseau social, mais tu as toujours préféré être peu entouré, il y ales amis, les connaissance et les amis de tes amis, mais les amis de tes amis sont tes amis donc bon bah voilà... Tu t'entends bien avec tes frère de confrérie bien que la plupart du temps tu ne comprends pas leur comportement vis à vis des autres, certes vous avez de l'argent, mais ce sont les parents qui sont pétés de thunes, pas les enfants. Toi tu n'a jamais pris pour acquis la fortune de ton père, certes elle t'aide à avancer à devenir quelqu'un, mais toi, tu n'es pas riche pour autant. Toutes les trois semaines tu reçois des lettres de ta mère et des présents comme des gâteaux, des vêtements et des magasines, ainsi que de l'argent, ton père à vrai dire, ne donne pas de ses nouvelles mais tu en reçois de par ta mère et ça te va très bien comme ça.