« Rendez-moi ça!» Du haut de ses quatre ans, la petite blondinette ne pouvait rien contre ses deux godzilla's de frères. Ouais, deux jumeaux par dessus le marché qui prenait un plaisir fou à l'embêter c'est ça les joies d'être la cadette d'une fratrie. « Vient la chercher minus!» Déclara l'un d'eux avec un sourire narquois alors qu'il s'élevait le bras encore plus haut pour empêcher qu'elle puisse même y toucher du bout des doigts. S'étirant de toute ses forces, la petite blonde grimaçait sous les rires échos de ses deux frères, puis soudainement son coeur se gonfla et sa lèvre inférieure se mis à trembloter. Comme une sirène d'alarme celui qui n'avait pas la poupée en main regarda son frère en disant: « Arrête, elle va se mettre à chialer et ça va alerter les parents!» Les yeux de la petite fille se mirent soudainement à briller alors que des fines larmes vinrent couler sur ses joues de porcelaine. L'un des jumeaux lâcha la poupée et ils s'éclipsèrent de la pièce comme des voleurs. Aussitôt la petite fille ramassa sa poupée et vint la serrer contre son coeur, en séchant ses larmes du revers de la main. Vive la joie d'avoir deux frères, bon en fait elle n'a pas que deux frères, il y a aussi le plus âgé, l'aîné de la famille qui heureusement ne causait pas réellement d'ennuis à la demoiselle au contraire il ne cessait pas de la protéger continuellement et c'est pour ça qu'elle l'adore tant.

⊱Acte deux

« Hey ma préféré!» La jeune fille eut un doux sourire sur les lèvres, et elle monta sur le tabouret prenant place pour manger son petit déjeuné. « Ils sont où les autres?» Demanda-t-elle en regardant la cuisine pratiquement déserte alors qu'habituellement c'était un véritable champ de bataille lorsque les jumeaux s'y trouvaient. « Ils sont partis à leurs entraînement ce matin avec maman.» Elle sentit une pression de moins sur ses épaules, puis elle remarqua que son frère était afféré au fourneau, elle eut un sourire franc sur les lèvres et demanda: « Tu fais des crêpes?» Celui-ci se mis à sourire et la jeune fille eut un sourire encore plus large sur les lèvres. Elle adorait les dimanches matin en compagnie de son frère. « Eh voilà pour toi.» Sans attendre, la belle blondinette planta vigoureusement sa fourchette dans un morceau de crêpe gorgée de sirop d'érable, puis elle ne pu s'empêcher de dire: « Déli..chieux..» Cela fit rire l'aîné qui vint s'installer au côté de sa petite soeur pour profiter de ce déjeuné du dimanche. « Est-ce que tu sais quand papa va rentrer?» Monsieur Blackheart était constamment en congrès pour le bureau, celui-ci haussa les épaules en répondant: « Je ne sais pas Leev', mais probablement bientôt.» Monsieur Blackheart n'était pas un homme des plus fidèles qui puissent exister, mais ça uniquement l'aîné le savait après l'avoir surpris un soir alors que les autres étaient absents. Il avait promis de ne rien dire, mais évidemment les secrets ont toujours un prix à payer non?



⊱Acte trois

« Ah ma petite chérie, qui part à New-York.» Madame Blackheart pleurait déjà alors que sa petite fille n'avait même pas encore franchit la porte de la maison. Sur la véranda se tenait les deux jumeaux qui avec les années se sont largement calmés arrêtant d'utiliser leurs petite soeur comme souffre douleur. « Pleure pas maman, s'il te plaît.» Déclara Leevy avec une petite moue réconfortante, elle déposa ses valises au sol et vint prendre sa mère dans ses bras, se retenant pour ne pas verser une larme. Puis elle se détacha d'elle et ses yeux claires se posèrent sur ses deux frères, puis avec un maigre sourire quelque peu timide elle déclara: « À bientôt vous deux, vous viendrez me voir dans mon petit appartement d'accord?» Ceux-ci approuvèrent et ils serrèrent la demoiselle dans leurs bras. La demoiselle sentit son coeur se gonfler, une émotion qu'elle avait déjà ressentie auparavant, mais pour une raison différente. Soudainement un bruit de klaxon se fit entendre, tournant la tête Leevy vit une voiture se garer devant l'entrée elle eut un franc sourire en remarquant son frère aîné au volant, il s'était porté volontaire pour héberger sa soeur dans son appartement dans le New-Jersey. Il sortit du véhicule et aida la demoiselle à embarquer ses valises puis Leevy adressa un dernier signe de mains à sa mère et aux jumeaux pour ensuite entrer dans la voiture. « Prête?» «Plus que jamais!» Répondit la jeune femme en bouclant sa ceinture, le trajet se fit dans un silence, la demoiselle gardait ses yeux à sa fenêtre regardant défiler le décor de Sydney comme si c'était la dernière fois.

⊱Acte quatre

« C'est moi!» Entrant dans l'appartement, elle retira sa veste puis elle s'avança au salon où elle entendait du bruit. Elle eut un doux sourire en voyant son frère et un de ces potes jouer à la console vidéo. « Hey salut petite soeur, ta journée ça été?» La belle blonde répondit: « Ouais ça été, tu me présentes pas?» Poursuivit-elle en arquant un sourcil, son frère eut un léger rire et fit les présentations: « Leevy, je te présente Wren un bon pote à moi. Wren voici ma soeur Leevy.» Le grand brun se leva du canapé et avec un sourire à faire tomber il dit: « Enchanté, ton frère m'a beaucoup parlé de toi.» Affichant un délicat sourire, elle répliqua dans un rire; «Et moi, il m'a jamais parlé de toi.» Ils se mirent à rire et décidèrent de commander une pizza pour le repas. Après la soirée, la demoiselle déclara à son frère: « Il est génial ton pote. Un peu spécial dans son genre, mais sympa.» Le jeune homme eut un rire léger, puis il approuva les dires de sa jeune soeur.
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« Leevy, je peux te parler deux minutes...» La belle blonde finit par arriver dans le salon et sans attendre elle vint s'asseoir en tailleur sur le canapé. Elle remarqua que son frère semblait mal à l'aise ou nerveux. Elle se contenta de ne rien dire préférant qu'il brise la glace en premier, il prit une bonne inspiration et brisa le silence en disant: « Tu sais... J'ai jamais vraiment ramené de filles à la maison lorsqu'on restaient chez maman. Les jumeaux m'emmerdaient souvent avec ça en me traitant de tout les noms, et bien ils n'avaient pas totalement tort. » Fronçant les sourcils la jeune femme n'était pas sûre de bien saisir les propos de son frère, c'est pourquoi celui-ci reprit la parole en disant: « Je suis gay Leevy...» Étrangement, la jeune femme assimila l'information sans être réellement surprise de sa confidence, comme si au fond elle l'avait toujours su. « Ça change rien, tu sais si c'est ça qui te faisait peur, ça change rien. Tu vas toujours rester mon préféré.» Elle se mis à rire et elle vint se blottir dans les bras du jeune homme, demeurant quelques minutes sans rien dire, elle finit par relever les yeux et demander d'une voix amusée: « T'as rencontré quelqu'un?» Ce dernier eut un faible sourire, ce qui piqua la curiosité de la jeune femme qui reprit en disant: « Je le connais?» Le jeune homme se leva du canapé et dit simplement: « Je ne crois pas, mais un jour tu le rencontrera peut-être...» Demeurant assise sur le canapé, la jeune femme se mis à réfléchir et l'image du grand brun au sourire colgate lui revint à l'esprit Wren...

⊱Acte cinq
« T'aurais pu me le dire!» Arrivée comme une furie, la belle blonde ne prit même pas la peine de le saluer. Fronçant un sourcil le jeune homme eut une mimique amusée et dit: « Salut Leevy, comment tu vas?» Grimaçant la jeune femme l'empoigna par le bras pour l'attirer loin des regards puis elle le toisa du regard en disant dans un murmure: «T'aurais pu me le dire!» Il eut cette fois un rire et la jeune femme le frappa sur le bras en disant: « C'est pas drôle, t'aurais pu me le dire que t'étais gay! Je t'aurais pas jugé.» L'expression du jeune homme se changea il s'apprêta à ouvrir la bouche pour tenter d'obtenir des explications, mais la belle blonde était déjà repartie sur sa lancée: « Il me l'a pas dit directement, parce que ça devait le gêner, mais je le sais maintenant c'est plus la peine de me mentir.» Se pensant une main dans les cheveux Leevy afficha une moue confuse tout en disant: « Et moi, qui arrêtait pas de te draguer, sous ses yeux en plus! Mais quelle conne je suis.» Wren ne semblait pas certain de tout comprendre, mais Leevy finit par dire avec cette fois un sourire franc: « Tu veux devenir mon ami gay? J'ai toujours rêver en avoir un, ça te dis?» Tombé des nus, le jeune homme ne pu répondre que; « M'ouais... pourquoi pas»

u.c