Des enfants naissent chaque jour, certains avec une cuillère en argent dans la bouche, d'autres avec tous les malheurs du monde sur les épaules. Je ne viens pas de ces deux catégories. Mes parents ne sont pas riches mais ils sont loin d'être endettés jusqu'au cou. À ma naissance, mes géniteurs n'étaient jamais d'accord pour le choix du prénom. Ils ne comptaient pas me donner un prénom composé, ni celui de mon arrière-grand-père, juste un prénom simple à écrire et qui ne sera pas écorché lors de l'appel en classe. Mais le choix fut difficile. Ma mère voulait me donner le nom de Alec Burkhardt. Mon père voulait Clark Burkhardt. Les mois passèrent et la décision n'a jamais été prise. Dés que j'ouvris les yeux pour la première fois, mon père fut enfin d'accord avec ma mère. Je n'avais pas le visage pour porter un prénom aussi dur que Clark. Mon nom final fut Alec Burkhardt ( Rien de plus. Inutile d'utiliser un deuxième prénom ridicule ou celui de mon arrière- grand-père!)

Je fus un enfant normal, je ne faisais pas mes siestes, je buvais tous mes biberons, je torturais mes parents à trois heures du matin en criant à chaudes larmes... Le paradis pour eux ! Ma mère était femme au foyer. Elle s'occupait en permanence de moi. Mon père lui n'était pas souvent présent la journée. Il rentrait tard le soir et souvent surchargé de travail. Mon géniteur est militaire. Non pas celui qui part sur le terrain pour des missions périlleuses mais celui qui gère des choses tellement importantes que petit, j'ai longtemps cru que c'était James Bond. On était une famille heureuse.

À mon entrée à l'école, les professeurs se sont vite aperçus que j'étais différent. Non, je n'étais pas débile ou attardé mental mais j'apprenais beaucoup plus vite que les autres enfants. J'étais aussi un gamin qui ne tenais pas en place. Toutes les 15 minutes il fallait que je change d'occupation sinon je devenais incontrôlable. J'avais une hyperactivité cérébrale qui était difficile à gérer. J'analyse tout ce que je vois. Je peux vous dire combien il y a de marches sans les compter. Qui a volé l'hamster de la classe juste en observant les enfants. Je sais tout de suite si quelque chose à été déplacé dans une pièce. Je peux savoir ce qu'un camarade de classe à manger au petit-déjeuner juste en regardant les miettes sur son t-shirt. Cela devenait invivable, les professeurs ne me supportaient plus. Ma mère s’inquiétait beaucoup. Mon père, lui, trouvait ça fascinant. Son fils était un génie ! Le seule problème c'était que plus je grandissais, moins je travaillais. L'école m'ennuyait. J'avais découvert un monde qui m'avait rapidement charmé. Quoi donc ? Les jeux vidéos. Je préférais jouer à pokémon que faire mes devoirs ( à vrai dire tout le monde...). Le problème c'était mes parents... Ils ont toujours dû combattre mon amour pour la console. À force, j'ai trouvé un équilibre entre l'école et les jeux. Je n'étais pas un adolescent facile. Il faut l'avouer. Mais ce qui m'a sauvé c'est la curiosité et mes facilités. J'ai toujours eu des bons résultats et j'ai rapidement su dans quelle orientation j'allais me diriger pour mes études. Alors que j'avais déjà commencé mon cursus dans une université, celui-ci dût fermer par manque de moyens. Députant ma troisième année j'eus l'immense chance d'être accepté à l'université de Princeton. Dés la rentré, je fis mon transfert dans cette université. Cela était pour moi une libération. j'avais toujours rêvé de vivre dans une grande ville. Le côté familiale de Kentwood m'étouffait.

Il y a aussi quelque chose sur quoi je dois parler. Il y a deux ans j'ai rencontré une fille sur Call of Duty en ligne (Evolution-eevee). Au début c’était juste des parties par-ci par-là mais avec le temps on est devenu vraiment amis. Elle m'a avoué qu'elle était aussi élève à Princeton mais elle préfère me faire deviner son identité plutôt que se montrer. La bonne blague...