Vous dire que j'ai une fois été enfant, bébé est difficile à dire pour moi, car aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours eut l'impression d'être une adulte. Fille unique d'un influent sénateur de New-York et d'une avocate, j'ai donc grandis dans le prestige, mais également le mérite. C'est à peu près l'éducation que m'a donné mes parents, sois supérieur, et ne te mélange pas avec n'importe qui. C'est pour cette raison que depuis tout petite, j'ai fréquenté les meilleurs écoles, collèges, lycée à présent université. J'étais à chaque fois, ce leader, cette fille qui ne se mélange pas avec les autres, qui dicte et qui est obéit, et ça ne me dérangeait pas, ça ne me dérange pas. C'est un sentiment d'ailleurs que j'exprime souvent à Princeton avec ma réplique favorite « Les aigles ne volent pas avec les pigeons », je ne parle pas à toutes les confréries, hors de question. C'est un défaut que j'ai et je le reconnais, je juge facilement sur l'apparence et la situation sociale, mais en vu de mon nom je ne peux faire autrement, et puis cela fait partie de l'éducation que j'ai reçu. Mais mise à part ce mode vie bien unique, je pense être une femme aimante et généreuse, notamment en amitié. Ma clique, c'est ce qui passe avant tout et j'ai pour habitude d'être assez intransigeante à ce sujet. Je ne supporte ni les mensonges, ni les trahisons, et j'ai tendance à pardonner très difficilement quand cela se produit. Sur le plan sentimental, je suis un peu plus compliquée, j'ai tendance à beaucoup flirter, mais j'y donne difficilement suite. Je ne suis jamais tombé amoureuse de toute ma vie, et je ne suis pas pressé que ça arrive, ce n'est pas urgent et je n'en fait pas une priorité comme la majorité des femmes de mon age. Quand j'ai reçu ma lettre d'admission pour Princeton, j'en fus terriblement heureuse, car je su à cet instant précis que la vraie vie s'annonçait, car c'est un milieu totalement différent du collège ou du lycée. Un milieu ou je pourrais définitivement m'épanouir, et peut-être trouver l'amour, qui sait ? En tout cas, s'il y a quelque chose que je ne changerai pas, ce sera bien mon tempérament. Si je n'aime pas quelqu'un ou quelque chose, je le ferai toujours savoir, et je ne m’accommoderais en fonction de quiconque, même si cela m'oblige à passer pour la méchante, cela ne me dérange pas. Et puis je préfère nettement passer pour la méchante que pour la gentille, car pour moi on ne peux être gentil et prétendre aimer tout le monde, cela relève forcément de l'hypocrisie et c'est non seulement stupide, mais inutile. C'est vrai quoi, c'est pas comme si on reçois 100 000 dollars à chaque fois qu'on est gentil avec quelqu'un.