♒ à princeton depuis : 15/12/2013 ♒ devoirs : 179
| Sujet: un week-end entre copines ☆ neala et nova Sam 21 Déc - 11:05 | |
| | ∞ Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée. | |
un week-end entre copines. ♡ nova, une amie proche, qui même si elle n'était pas très sympathique avec moi tout le temps... je ne pouvais que lui pardonner à chaque fois, elle m'avait invitée à ce que l'on passe un week-end toutes les deux, et pour ne pas être dérangé par quelqu'un, nous allions séjourné à l'hôtel. Je n'avais pas tout saisi d'ailleurs, mais bon... elle m'avait donné rendez-vous à onze heures, alors me levant à huit heures pour être prête et surtout à l'heure... j’enfilai une tartine de confiture à la fraise, et une tasse de café, avant de filer dans ma chambre prendre des habits. Je choisis alors, un pantalon noir en cuir, avec un pull rose framboise, j’enfilai un collier et entrepris de friser les cheveux, longtemps... très longtemps. Ceci terminé, je rattachai mes cheveux en une queue de cheval, parfaite avant de prendre mes affaires et me diriger vers l’hôtel, qui n’était pas très loin de chez moi, alors j’y allai à pied. Sur le chemin, je croisai quelques connaissances, mais pas grand-chose de très intéressant… Alors je marchai, en passant devant les parcs, où jouaient les enfants, gaiement. Je me demandai si je n’avais pas eu une enfance de ce genre. Non bien sûr que non, à quatorze ans, un flingue dans les mains, n’est clairement pas de l’innocence. Mais je n’avais rien voulu de tout ça, même si au fond… Il était vrai que c’était bizarre d’y repenser, huit ans plus tard. Je continuai de marcher, jusqu’à arriver à l’hôtel je redescendis mon pull, qui remontait beaucoup et on en voyait mon ventre, or je n’en avais pas envie, même si je ne passerai pas le week-end à le faire. Nova qui m’avait dit, de l’attendre à l’accueil, arriva rapidement. Salut ma belle ! Comment tu vas ? dis-je en lui faisant la bise..
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